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COP 6 Décision VI/3

Diversité biologique marine et côtière

La Conférence des Parties

  1. Prend note des progrès réalisés dans la mise en oeuvre du programme de travail sur la diversité biologique marine et côtière, y compris l'intégration des récifs coralliens dans l'élément 2 du programme de travail, selon la recommandation VI/2 de l'Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques.
  2. Invite le Secrétaire exécutif à continuer de faciliter la mise en oeuvre du plan de travail spécial de lutte contre le blanchissement des coraux contenu dans l'annexe II de la recommandation VI/2 de l'Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques et du plan de travail sur la dégradation physique et la destruction des récifs coralliens qui figure à l'annexe I de la même recommandation, en établissant des priorités selon qu'il conviendra, et en mettant particulièrement l'accent sur les petits Etats insulaires en développement et les Etats les moins avancés, en collaboration active avec l'Initiative internationale pour les récifs coralliens et ses partenaires, le Programme pour les mers régionales du Programme des Nations Unies pour l'environnement, la Commission océanographique intergouvernementale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture et les autres organisations concernées;
  3. Invite le Secrétaire exécutif à perfectionner le plan de travail de lutte contre la dégradation physique et la destruction des récifs coralliens, qui figure dans l'annexe II à la recommandation VI/2 de l'Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques.
  4. Invite le Secrétaire exécutif à renforcer la collaboration avec les conventions et plans d'action pour les mers régionales.
  5. Reconnaît qu'il faut apporter, par l'intermédiaire du mécanisme de financement, un soutien aux pays en développement Parties à la Convention, en particulier aux moins avancés et aux petits Etats insulaires, pour entreprendre, à leur initiative, des activités de développement des capacités qui leur permettront de faire face aux impacts de la mortalité liée au blanchissement des coraux ainsi qu'à la dégradation physique et à la destruction des récifs coralliens, y compris des capacités d'intervention rapide pour mettre en place des mesures de lutte contre la dégradation des récifs coralliens et la mortalité connexe ainsi que des mesures de remise en état ultérieure.