Stratégie mondiale pour la conservation des plantes

Mise en oeuvre de la stratégie

Les mesures pour mettre en oeuvre la Stratégie devront être mises en place aux échelons international, national, infranational et régional. Cela inclut l'élaboration d'objectifs nationaux et leur inclusion dans les plans, programmes et initiatives pertinentes, incluant les stratégies et plans d'action nationaux. Les objectifs nationaux varient de pays en pays selon les différences dans les niveaux de diversité des plantes et selon les priorités nationales. Les agences de financement multilatérales et bilatérales devraient considérer mettre en place des politiques et procédures afin d'assurer que leurs activités de financement appuient et n'aient pas à l'encontre de la stratégie et de ses objectifs.
La stratégie devrait être mise en oeuvre en harmonie avec le Plan stratégique 2011-2020 pour la biodiversité et avec d'autres programmes, instruments et protocoles de travail ainsi qu'avec les initiatives de la Convention. De plus, il sera nécessaire de développer un cadre de surveillance pour la stratégie pour la période 2011-2020 incluant un examen et une harmonisation des indicateurs et des étapes importants compatibles avec les processus menés en vertu des indicateurs de biodiversité du cadre de travail de la Convention.
Afin d'assurer que le progrès dans la mise en oeuvre ne soit pas restreint par un financement limité et un manque d'ateliers de formation, il sera nécessaire de garantir la mise à jour de la stratégie avec des ressources humaines, techniques et financières suffisantes pour atteindre les objectifs d'ici à 2020. Ainsi, en plus des Parties à la Convention, le développement et la mise en oeuvre à venir devra impliquer une panoplie d'acteurs, notamment :
  • les initiatives internationales (par ex: les conventions internationales, les organisations intergouvernementales, les agences de Nations Unies, les agences d'aide multilatérale);
  • les membres du Partenariat mondial pour la conservation des plantes;
  • les organisations de conservation et de recherche (incluant les conseils de gestion, les jardins botaniques, les banques de gènes, les universités, les instituts de recherche, les organisations non gouvernementales et les réseaux d'organisations non gouvernementales);
  • les communautés et les groupes majeurs (incluant les communautés autochtones et locales, les agriculteurs, les femmes et les jeunes);
  • les gouvernements (autorités centrales, locales, régionales) ; et
  • le secteur privé.